Histoire de CAISSARGUES

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Le nom CAISSARGUES est controversée. Pour les uns, il vient de CASQUES du gaulois CASANUS (chêne), QUERCUS et AGER (le champ des chênes) – Terrain couvert de chênes. Pour les autres, COLSON y voit l’origine celtique CAS qui viendrait de chaumière, habitation et CASA, maison. Votre agence immobilière de CAISSARGUES vous présente cette article sur l'histoire ce cette ville .

Notre histoire

Ses origines

Le nom CAISSARGUES est controversée. Pour les uns, il vient de CASQUES du gaulois CASANUS (chêne), QUERCUS et AGER (le champ des chênes) – Terrain couvert de chênes.
Pour les autres, COLSON y voit l’origine celtique CAS qui viendrait de chaumière, habitation et CASA, maison.

A l’époque latine, quand les romains donnaient leur nom à leur domaine appelé “Villa”, on trouve le suffixe “ANICUS” qui signifie “propriété de”. Ce suffixe évolue au cours des siècles en ANICOE, ANICIS, ANEGUES jusqu’à devenir “ARGUES” en 1479.

La traversée de différentes époques

La commune de Caissargues paraît avoir été occupée dès la préhistoire, à l’âge des Métaux et n’a cessé de l’être durant les époques Gallo-Romaine, médiévale et moderne.
Lors de la réalisation de l’autoroute A54 Nîmes-Arles, divers sites archéologiques ont été mis à jour. Parmi ceux-ci, celui du Moulin Villard, proche du Vistre sur notre commune était particulièrement bien conservé et intéressant. Il témoigne de plusieurs occupations datant de la période néolithique et de l’âge des métaux.
De nombreuses sépultures furent mises à jour (au moins 19) en particulier celle d’une jeune femme de 25/30 ans, inhumée en position foetale contractée qui vivait à cet endroit il y a environ 3000 ans avant notre ère. Baptisée “Dame de Caissargues”, le moulage de son squelette est présenté dans le Musée Archéologique créé sur l’aire de repos de Caissargues sur l’A54.
A proximité s’élève la colonnade de l’ancien théatre de Nîmes détruit par un incendie criminel en 1953 qui fût rebâtie à cet endroit lors de l’aménagement paysager.

Grâce à la construction de cette autoroute, Caissargues a découvert que ses premiers habitants vivaient sur son territoire il y a plus de 5000 ans.

La plaine de Nîmes et le plateau des Costières étaient habités bien avant la conquête romaine, mais la densité de peuplement était faible. Avec la venue des Romains, Nîmes et ses environs ont pris un essor considérable. La ville antique, contrairement à celle actuelle n’était pas un lieu de production mais plutôt un centre de consommation. Elle drainait vers elle la plus grande part des richesses du territoire. Les notables tiraient principalement leurs ressources de leurs vastes domaines, les “Villa”, dispersées dans la campagne.

La présence des romains apporta la paix, la sécurité et la prospérité. Les voies principales étaient la DOMINITIENNE et la REGORDANE, mais d’autres voies de moindre importance existaient. Au sud de Nîmes, une voie atteignait le comptoir d’ESPEYRAN proche de Saint Gilles et du Rhône. Une autre ancienne voie, le “Chemin des Canaux”, perpendiculaire à la précédente, la croisait aux environs de Caissargues. Cette intersection a-t-elle inspiré un notable Gallo-Romain pour y construire une “Villa rurale” à l’origine du village ? On peut le supposer. Plusieurs éléments plaident en faveur de cette hypothèse :
– la découverte de modestes vestiges gallo-romains a la Careirasse, Moulin Villard, Mas Bolchet, Mas Campagne, Mas Rouzel sous la forme de cippes, d’épitaphes, têtes de statue, fragments de poterie, tegulea, etc…
– la situation géographique du village,
– la terminaison en ARGUES du nom de notre localité.

Son développement

Avant la Révolution Française, CAISSARGUES, comme BOUILLARGUES, GARONS, RODILHAN, St CESAIRE et COURBESSAC faisaient partie du “Taillable et Consulat de NIMES”, c’est à dire qu’ils étaient annexés au chef-lieu en tant que hameaux.

Le 9 novembre 1790, par décret de l’Assemblée Nationale signé par Louis XVI, Bouillargues, Caissargues, Garons et Rodilhan étaient détachés de Nîmes et regroupés en une seule commune ayant pour chef-lieu Bouillargues.

En 1835, Garons s’en détachait pour devenir autonome. Caissargues, lutta longtemps pour obtenir son indépendance qu’elle eût en 1904 et Rodilhan s’érigera en commune en 1962.

Caissargues née en 1904 du détachement de la commune de BOUILLARGUES, elle se situe dans la plaine du VISTRE et dans le canton de la VISTRENQUE.
Depuis la loi du 17 mai 2013 avec le redécoupage des cantons, Caissargues fait partie du canton de MARGUERITTES, sa superficie est de 960 hectares, sa population est estimée actuellement à 4021 habitants.

Deux éléments essentiels ont provoqué son développement depuis 1904 jusqu’à nos jours et plus particulièrement entre 1962 et 1982 :
La proximité de Nîmes, pôle d’attraction évident, en plein essor économique ;
La Base Aéronavale de Nîmes-Garons.

Son évolution

En 1988, Caissargues crée sa zone artisanale “EURO 2000”, d’une superficie de 15 ha, elle accueille à l’heure actuelle de nombreuses entreprises.

En 1995, création de la Z.A.C de la Granière située au sud de l’agglomération a amené à terme la construction d’environ 300 villas.
Cette extension a permis d’attirer une population de salariés et leur famille. Dans le cadre de cette réalisation, la commune a souhaité favoriser l’accession à la propriété des jeunes, ainsi que l’accueil des anciens dans des logements plus adaptés à leur situation familiale. Ceci aura pour effet de porter la population caissarguaise à 4 000 habitants environ dans les années 2010.

Son milieu naturel

La plaine alluviale de la Vistrenque entre garrigues au Nord et chaîne des Costières au Sud, est un emplacement propice après aménagement et assèchement à l’implantation de vastes domaines agricoles. Elle est constituée d’argiles limoneuses.
Sur le versant Nord des Costières, la C.N.A.B.R.L a creusé le canal secondaire d’irrigation qui à contribué à la mise en valeur agricole de la région.

Le territoire de la commune est occupé par un espace agricole :
– En bordure de la plaine du Vistre, zone de polyculture.
– En Costière, zone principalement viticole et arboricole qui culmine à une altitude de 96 m à Garons.

Le bois de SIGNAN contient une remarquable chênaie ainsi que des orchidées sauvages.  Depuis 1992, dans l’inventaire du Patrimoine Naturel du Gard, cette zone est répertoriée en Z.N.I.E.F.F (Zone d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique).

L’altitude de Caissargues au pied de l’horloge est de 27 m.

Du blason au logo 
Le blason historique est une empreinte de l’histoire de la ville, il est le sceau officiel qui représente le passé immuable de Caissargues. Alors que le logo représente une dynamique dans laquelle se trouve la ville à un moment donné. De nombreuses villes possèdent un blason et un logo, et communiquent avec l’un ou l’autre ou les deux représentations, selon le sujet ou les supports qu’elle utilise.

Sa nouvelle identité visuelle : Caissargues s’est doté d’un logo !

Résolument épuré et graphique, il décrit le territoire des Costières dans lequel le village s’inscrit, dessine la configuration du périmètre communal et détaille sa particularité par les galets roulés que l’on retrouve aussi bien dans les sols tels les vignes et sur les murs extérieurs de nos habitations.

 

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